Le Rosaire vivant de
Notre-Dame des Écoles
Le Rosaire vivant de Notre-Dame des Écoles est né en mars 2019, pour la fête de Saint-Thomas, du fruit de la bonne visite de Madame Bourbeau. Il nous est apparu clairement qu’il fallait rassembler nos efforts et nos prières pour le renouveau de l’école catholique. Plusieurs parents, anciennes et amis répondent bientôt à notre appel : avec vingt personnes représentant les vingt dizaines du Rosaire, récitant chaque jour une dizaine, le rosaire complet peut être récité chaque jour aux intentions des écoles catholiques.
Si vous êtes intéressé pour rejoindre le Rosaire vivant de Notre-Dame des Écoles, veuillez nous envoyer un message.
Histoire de la dévotion à Notre-Dame des Écoles
L’intuition de Madame Bourbeau
Madame Bourbeau, arrivée du Canada, le 12 décembre 2019, présente aux élèves l’histoire de la dévotion à Notre-Dame des Écoles.
Grâce à l’Encyclique Redemptoris Mater (25 mars 1987), Madame Bourbeau comprend la signification profonde et universelle de la dévotion à Notre-Dame des Écoles. Sous ce titre, il s’agit d’honorer la Vierge Marie dans sa mission de Mère Éducatrice, mission reçue au pied de la Croix lorsque Jésus nous la donna comme Mère et qu’elle nous accueillit, nous tous ses enfants nés de son Cœur transpercé.
En 2001, Mme Bourbeau se rend à Rome pour assister, le 1er mai, à la béatification de Jean-Paul II, et a la grande joie de rencontrer le pape Benoît XVI, à qui elle remet une image de Notre-Dame des Écoles et qui lui donne sa bénédiction. Le Saint Père a déjà donné sa bénédiction apostolique à tous ceux qui se sont réunis le 30 avril 2008 pour célébrer le 50e anniversaire du couronnement de Notre-Dame des Écoles (le 30 avril 1858), par le cardinal Léger, au nom du pape Pie XII, un événement marquant puisque le couronnement d’une statue est la reconnaissance officielle la plus haute de l’Église envers la dévotion qu’elle représente. Ce couronnement a marqué le 300e anniversaire de la fondation de la première école de Montréal par Marguerite Bourgeoys. « Le Saint-Père demande à la Vierge Marie, Mère de la connaissance et de l’amour, de les aider dans leur charge de participants à la transmission de la foi catholique, auprès des enfants et des jeunes, grâce à l’éducation religieuse à l’école, pour assister et soutenir les parents dans leur haute mission éducative. »
La découverte de la statue
La dévotion
Marguerite Bourgeoys (1620-1700). En juin 1903, une riche bannière représentant Notre-Dame des Écoles circule dans tout le Québec et reçoit à Rome la bénédiction du pape Pie X en 1906. Le 12 juillet 1911, le souverain pontife autorise la célébration de la fête de Notre-Dame des Écoles le troisième samedi d’octobre. De là, elle rayonne au Québec, aux États-Unis et sur les autres continents. Deux artistes italiens, Giacomini et Baldicci, sculptent une statue de Notre-Dame des Écoles dans du marbre blanc de Carrare. La bénédiction a lieu dans la chapelle de l’École normale Jacques-Cartier de la Congrégation Notre-Dame, le 7 octobre 1915 (au 2330, rue Sherbrooke Ouest à Montréal). Le 12 novembre 1952, Pie XII proclame Notre-Dame des Écoles « patronne des écoles et de la jeunesse étudiante pour tout le Canada. » En 1961, le pape Jean XXIII, désireux de promouvoir la dévotion à Notre-Dame des Écoles, accorde de nombreux privilèges aux fidèles qui visitent son sanctuaire. « En 1970, à l’occasion de l’Année internationale de l’éducation, et à la suggestion de l’UNESCO aux États-Unis, une requête est adressée aux principaux responsables de l’éducation de tous les pays afin d’étendre la dévotion envers Notre-Dame des Écoles au monde entier. Par la suite, les cinq cents réponses reçues sont remises au préfet de la Sacrée Congrégation pour l’éducation chrétienne. Mais les temps ont changé :
la Sacrée Congrégation pour Le Culte divin fait savoir à Mgr Paul Grégoire, archevêque de Montréal, dans une lettre qui lui est adressée le 21 juin 1971, qu’elle ne juge pas opportun de faire cette déclaration pour le moment. » (Histoire de la Congrégation de Notre-Dame, volume XI, tome II, p. 511).
Après ces précisions historiques, Mme Bourbeau reprend son récit personnel. En 2005, ayant laissé la statue de Notre-Dame des Écoles à Halifax, elle cherche à Québec un autre exemplaire de cette statue. Elle en découvre une en allant donner un cours à Barry’s Bay, une bourgade au nord de l’Ontario. C’est cette statue que le cardinal Marc Ouellet vient bénir le 15 août 2005 au Monastère de la Croix Glorieuse à Charlevoix. Le 20 octobre, troisième samedi du mois d’octobre, en la fête de Notre-Dame des Écoles, le cardinal Ouellet célèbre à la cathédrale de Québec, une messe solennelle à l’occasion du 60e anniversaire de la proclamation par le pape Pie XII de Notre-Dame des Écoles, patronne des écoles et de la jeunesse étudiante de la province de Québec (et 55e anniversaire pour le Canada entier). À la fin de la messe, le cardinal lance l’Association Notre-Dame des Écoles, dont les buts sont les suivants : faire connaître et prier Notre-Dame des Écoles, et promouvoir l’éducation catholique à tous les niveaux et sous toutes ses formes.
Mme Bourbeau retourne à Rome plusieurs fois, toujours en lien avec l’Association Notre-Dame des Écoles. Par exemple, le 16 octobre 2013, le pape François l’encourage dans sa mission et bénit la statue de Notre-Dame des Écoles.
Vous trouverez la chronologie de toutes les bénédictions pontificales de Léon XIII au pape François sur le site Petite histoire de Notre-Dame des Écoles.